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 Une rencontre forcée et inattendue

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Gogyou Tsuyoshi [Mort]
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MessageSujet: Une rencontre forcée et inattendue    Une rencontre forcée et inattendue  EmptySam 21 Juil - 21:08


Que sommes nous, dans un monde si grand, si vaste ? Nous persistons à vouloir survivre tandis que parmi les dizaines de milliards d'être vivants qui peuplent la planète, nous ne sommes rien. Définir ma mort comme étant peu importante : Voilà ce qui fit de moi l'être que je suis devenu. A l'échelle du monde, la perte d'un ninja n'est que trop peu importante pour s'en soucier. Tendant un bras devant moi, j'éraflai alors le mur de mon appartement du bout des doigts. Chaque centimètre carré de peau qui frôlait le crépis recouvrant cette pièce me fit frissonner. Les sinuosités qui s'ancraient alors dans mon épiderme me faisaient penser à du braille, même si je savais que c'était faux. Tous mes souvenirs subsistaient dans cette bâtisse, car c'est ici que j'avais vécu la plus grande partie de mon existence. Bien sûr, je n'étais pas née entre ces murs, mais je considérai ce lieu comme l'emplacement de ma naissance. C'est ici que j'ai appris à être libre, c'est ici que j'ai appris à me battre, dans la rue, et c'est ici que tout finira. Même si une mort est peu importante pour la société, le rang et la popularité du ninja concerné peuvent contredire cette affirmation : La seule manière de ne pas mourir en vain est de devenir célèbre. Adulés de tous, reconnus pour leur puissance, les membres d'élites des différents villages se distinguent des ninja lambdas par leur immense renommée. Voilà ce que je voulais devenir : Un ninja hors du commun dont la mort resterai à jamais gravé dans le coeur des gens.

Ecris un mot dans la pierre, et le temps l'effacera.
Ecris un mot dans le sable, et le vent l'effacera.
Ecris un mot dans mon coeur, et celui-ci perdurera.


Ma capuche relevée sur ma tête, je lançai mon sac à dos sur mon épaule en prenant bien soin de le tenir fermement. Avec les tensions qui régnaient dehors, rien n'était moins sûr que les rues de cette ville. Aujourd'hui allait être le jour de ma renaissance : J'allais enfin savoir si ma vie prendrait un sens. Sortant alors de mon habitation, j'entendis les gouttes de pluies qui tombaient du ciel ricocher contre mon capuchon. Serrant alors les poings, je ne pris cette fois pas soin de fermer ma porte à clé. Je n'étais même pas sûr de revenir vivant de ce voyage, alors à quoi bon ? Sentant mon coeur se serrer à l'idée de risquer ma vie, je voulais arrêter de patauger parmi la souillure composée des gens de basse échelle habitant autour de moi. Me dirigeant alors d'un pas décidé vers le Temple de Kurasa, je repassai en boucle la scène dans ma tête. Chaque instant, chaque moment que je visualisai représentait mon anéantissement. Au milieu des dizaines de scénarios qui défilèrent dans ma tête, je ne survivais que dans quelques-uns d'entre eux. Mes pieds frôlaient le sol à chacun de mes pas. L'ambiance, très lourde, était pesante au point de laisser planer un doute au-dessus de ma tête. Mais je ne pouvais plus faire demi-tour, plus maintenant.

Je faisais à présent face à l'énorme bâtiment représentant le village dans son intégrité. Relâchant légèrement la pression que soutenait ma main sur mon sac, celui-ci s'effondra par terre en plein milieu d'une flaque d'eau. Devant moi se dressaient deux gardes qui devaient sûrement surveiller les allers et venus des gens. Portant alors mes mains autour de ma bouche tel un porte-voix, un éclair traversa alors rapidement mon esprit. Etais-je fou, suicidaire ou un truc comme ça ? Non, j'étais décidé à vouloir être reconnu. Le prix à payer serait le mien.


« Hé, le Dokukage ! Viens un pour voir ici, que je te montre à quel point les ninja de Kurasa peuvent être fort ! Ne me dis pas que tu as peur d'un simple subordonné, espèce de lâche ! »



Dernière édition par Gogyou Tsuyoshi le Lun 23 Juil - 9:55, édité 1 fois
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L. Sasurai
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MessageSujet: Re: Une rencontre forcée et inattendue    Une rencontre forcée et inattendue  EmptySam 21 Juil - 22:02
Une aube sanglante se lèverait bientôt sur ce monde. Alors que l'homme tuait la nature qui lui avait donné vie, qu'il ne cessait de rechercher la puissance que le temps, avec raison, avait choisi d'oublier, les prophéties qui liaient les immortels se réveillaient... L'apocalypse, débutée il y avait de cela quelques dizaines d'années, sommeillait en nos cœurs tel un châtiment terrible que l'on tentait de dénaturer... Pour les habitants du Yuukan, cela n'était plus, désormais, qu'un simple excès de colère. Ils en oubliaient les causes, préférant se conforter dans leur profonde ignorance, qui bientôt, allait provoquer un nouveau conflit, un nouveau déchirement entre ceux, qui à l'origine du temps, qui, aux fondements de ce monde, étaient des frères. L'homme... Devais-je avoir confiance en lui ? Dans son élan meurtrier, il avait condamné la source même de l'existence, aveuglé par une fausse sagesse, le faux honneur d'être un guide, un chef, un leader.

Dépravé, débauché, j'étais un être en quête de vérité. Nulle utopie en mon esprit, juste la sainte pensée d'un monde meilleur, d'un homme nouveau, d'un homme profond. Alors que nos valeurs d'antan se sont perdues dans les profondes abimes du temps et de l'oublie, la haine nous gagne, jour en jour, et nous pousse un peu plus vers le crime. Nos peuples sont déchirés, la misère et la mort envahissent nos vies. Mais l'horreur dans laquelle se perdent ces ignorants ne m'intéresse que très peu, quand je vois celle dans laquelle ils plongent le monde. Notre Nature, la source même de notre existence, de nos capacités, de notre jugement, se retrouve en proie à la furie des hommes, une nouvelle fois.

*Je sais quels dangers se précipitent aux portes de la paix. Je sais que le peut de pureté demeurant dans nos cœurs n'y survivra pas. Mais s'il faut s'offrir à la sublime, à la puissante, somptueuse folie et salvatrice déraison qui nous gagne un peu plus chaque jour, alors, j'aurais déjà un pas d'avance sur mes ennemis*

« Hé, le Dokukage ! Viens un pour voir ici, que je te montre à quel point les ninja de Kurasa peuvent être fort ! Ne me dis pas que tu as peur d'un simple subordonné, espèce de lâche ! »

Ma méditation s'interrompit, et mon visage alors serein laissa rapidement place à une sorte d'étrange rictus. J'étais habitué aux insultes depuis maintenant un siècle. Cependant, s'il y avait bel et bien une seule chose que je ne pouvais plus tolérer, c'était qu'un homme, peu importe son identité et l'importance de son message, m'interrompe au cours de l'une de mes méditations. Elles étaient d'une importance capitale, et me permettaient de trouver les réponses aux inintelligibles secrets qui régissaient l'histoire des trois frères et l'avenir de ce bas-monde. D'un pas lent, je pris la direction de la sortie, afin de faire attendre l'invité surprise, certainement pas venu pour une audience. Le visage découvert, la pluie battant sur mon cœur, les yeux fermés, je prononçais quelques mots:

"Peut-être es-tu courageux, peut-être es-tu stupide, ou peut-être es-tu habité, toi aussi par cette démence, qui fait que personne n'est en mesure de comprendre nos actes... Je t'admire pour cela, mais je ne te laisserai pas rentrer chez toi."

Utilisant le Shira tensei, technique de répulsion afin de créer un épais nuage de poussière, empêchant sans doute mon adversaire, situé à une dizaine de mettre de moi de se mouvoir correctement. Il ne pouvait non plus s'approcher de moi pour tenter une attaque, car la répulsion l'en aurait empêchée, répulsion trop peu puissante pour atteindre les dix mètres, épargnant donc mon jeune ennemi. Je me demandais réellement ce que faisait ce ninja, portant le bandeau de Kurasa, devant mon temple...

[ACTION CACHÉE]

Une fois le nuage de poussière dispersé, je fixais mon adversaire: mon regard se changea... peut-être la folie me gagna-t-elle, peut-être l'envie de me battre me fit-elle perdre l'esprit ? Peut-être les souvenirs des guerres envahissant mon passé et ma vie future me revenaient-ils ? Mon regard se fit perçant, il se fit intense, il tentait d'atteindre mon jeune adversaire au cœur pour deviner ce qui l'avait poussé à me défier aujourd'hui. S'il voyait ses yeux, alors il voyait la rage. S'il voyait ses yeux, alors il serait sans nul doute effrayé... A moins qu'il ne considère ce regard provoquant et hargneux comme l'acceptation de ce défi... Mais il allais sûrement réagir face à cela...





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MessageSujet: Re: Une rencontre forcée et inattendue    Une rencontre forcée et inattendue  EmptySam 21 Juil - 22:44


L'attente, aussi longue fut-elle, me parut durer des heures. Mon corps tout entier tremblait, je le sentais : Combattre un adversaire aussi puissant que le Dokukage me faisait peur mais en même temps, c'était un mal nécessaire. Qui peut affirmer ne ressentir aucune crainte lorsqu'il combat ? Seulement, ce n'était pas la mort que je craignais, loin de là, ni la souffrance, mais de ne pouvoir obliger mon adversaire à tout donner. Malgré mon niveau je devais tout faire pour mettre mon concurrent en fâcheuse posture. Si je devais mourir à cet instant, j'aurai voulu que ce soit dans le feu de l'action. Le bruit des milliers de gouttelettes d'eau frappant divers surfaces se prolongeait en une sorte de musique douce et en même temps agressive. Joignant mes mains devant moi, fixant le sol, je pus sentir qu'elles étaient glacées. Une légende très ancienne contait comme quoi un futur mort voyait sa vie défilée devant ses yeux avant de sombrer dans les abysses de ce monde. J'allais enfin avoir la réponse à mes questions. J'allais enfin savoir si mon existence serait vaine.

Levant à nouveau la tête, je pus alors apercevoir une silhouette sortir du temple. Un gars plutôt banal, les yeux fermés, s'avança un peu vers moi. J'estimai alors notre distance comme était plus ou moins égale à 10 mètres. Au début, je ne le considérai que comme un simple subordonné. Pourquoi le Dokukage serait-il sorti de son terrier pour moi ? Il ne me connaissait pas et pourtant il se situait là, face à ma personne. Je n'en eus d'ailleurs le coeur net qu'une fois qu'il eut commencé à parler. Une aura meurtrière s'échappa alors de sa personne, me faisant tressaillir de tout mon être. Chaque cellule, chaque parcelle de mon corps tremblait à présent. En écoutant plus attentivement, j'aurai très bien pu entendre mes os s'entrechoquer. Lorsqu'il eut finit de parler, je compris immédiatement où il venait en venir : Tout allait se jouer ici et maintenant. Je pris alors une position de combat tout à fait légitime, prêt à relever ce qui pourrait être le dernier défi de ma vie.

Je voulus tout d'abord plonger une main dans ma sacoche. Le coeur battant la chamade, je mis quand même deux fois plus de temps que la normale pour ouvrir celle-ci. Une onde de choc se dégagea alors brutalement de mon adversaire et un épais nuage de poussière se leva alors sur une grande surface. Néanmoins, son attaque ne perdura pas jusqu'à moi, j'en déduisis donc qu'il était limité en terme de portée. Dix mètres, telle était la distance que je préconisais. Sentait un courant d'air me repousser légèrement en arrière - rien de bien méchant - ma capuche se rabaissa alors et je plissai les yeux afin de mieux voir. La fumée ne tarda pas à se dissiper et je pus alors les voir : Les yeux de mon adversaire. Je me sentis soudainement comme immobilisé : Je n'avais jamais vu de telles pupilles. Moi qui ne pensais les histoires de techniques liées aux yeux que comme des légendes, je fus très surpris de pouvoir constater que je me trompais. Si j'arrivais à vaincre ses yeux, l'avenir s'ouvrirait à moi. Si j'arrivais à vaincre mon adversaire, le monde s'ouvrirait à moi.

Dans un mouvement ample et souple, je lançai alors un kunaï explosif en direction de mon opposant. Même si encore quelques secondes auparavant je tremblai, l'assurance dont j'avais besoin pour vaincre mon adversaire prit le dessus et me permit alors de me mouvoir plus ou moins correctement. Le kunaï n'avait en fait servi que de leurre car juste après l'avoir lancé, je débutai une série de mûdras. Je ne pouvais que l'attaquer de front, mais tant que je garderai une certaine distance entre nous je ne risquais rien. En théorie. Tendant alors ma main vers mon opposant, une lueur bleue l'entoura avant de rapidement projeter un éclair à vive allure vers celui-ci.


Une rencontre forcée et inattendue  Raiton11

Raiton, Daishinso no Jutsu


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MessageSujet: Re: Une rencontre forcée et inattendue    Une rencontre forcée et inattendue  EmptyDim 22 Juil - 12:29
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Le jeune homme avait bel et bien capté mon regard. Je sentis beaucoup d'hostilités et beaucoup d'ambitions, celle que peu de personnes possédaient encore: la sainte lueur d'un espoir vain, nulle illusions, juste l'espérance d'être remarqué très jeune, de mourir, s'il fallait mourir en restant dans la mémoire. C'était stupide: mourir n'apporte nulle gloire, il ne s'agissait là que de la fin de toute existence, de tout rêve. Désormais, mon adversaire était piégé: condamné à fixer mes yeux tout en ressentant le moindre de mes coups, à demeurer immobile face à la puissance perdu de l'un des trois héritiers, il n'avait pour seul choix que d'accepter son destin.

Révélation de l'action cachée, En utilisant un Shira Tensei, je créer un grand nuage de poussière dans le but d'effectuer les mudras nécessaires au genjutsu Shibari.

J'avais donc donné à mon regard une expression sombre, funeste, afin de capter son regard plus facilement. Il avait marché... Marchant droit vers lui, d'un pas lent, afin de faire durer la peur et la crainte qui pouvaient se lire en son cœurs comme dans un livre ouvert. Afin de l'empêcher de continuer ce combat, je lui asséna un violent coup de la tranche de la main dans la nuque, lorsque le contact visuel était toujours maintenu. Je le vis basculer au sol, tomber, comme s'il était anéanti. Un dernier coup, placé du pied droit dans l'abdomen, lui fit perdre toute espoir de victoire, et normalement, aurait dû suffire à le mettre hors d'état de nuire. [/b]

"Jeune homme, la gloire s'acquiert de son vivant. Tu ne trouveras après la mort aucune immortalité, tu ne resteras, dans les écrits et les mémoires, qu'un traître, suicidaire. Il te reste énormément à apprendre de cette Terre, de tes limites, de l'existence. Ton jugement est mauvais, basé sur l'impulsivité et un faux courage, le faux espoir que de pouvoir demeurer dans les légendes. On ne ferait que te salir après ta mort, on ne ferait que de souiller là où tu devrait reposer éternellement."

Juste devant lui, à quelques dizaines de centimètres seulement, je le fixais intensément, le contact visuel cette fois-ci inutile puisque le genjutsu avait été rompu suite à mon attaque. Je ne pouvais pas l'achever, pas même pour montrer l'exemple. Je savais pertinemment ce qu'était la folie, je savais ce qu'était le besoin de se confronter à meilleur que soi, de dépasser ses limites, de vouloir forcer les portes de la puissance, avec la plus grande sagesse, ou la plus grande déraison qui soit.

Soudain, ma vision se troubla, et mon esprit une nouvelle fois sombra dans les méandres ténébreuses de l'égarement et de la folie. Puissante folie, mère de sagesse, ennemi du conformisme, tu as fait de moi un être marginal, un bohème, éternellement meurtris par la parte de cet être cher. Alors, je m'envolais, une nouvelle-fois, vers le royaume de mes rêves brisés, de mes espérances perdues... Tourments ... Furie... Folie ! Tout était sombre. je me noyais, dans un océan dantesque, ténébreux, sans issu sans fond, dans les tréfonds d'un esprit instable dans les méandres de mon désespoir le plus hystérique. Abîmes profondes et mystérieuses, angoissantes et étouffantes, ma gorge se noua. Tout ne sembla être que cauchemar, tout ne sembla être que songe. Des cris déchirèrent soudain le silence inquiétant qui s'était installé, dans une mer sépulcrale et horrifique. Pourtant, ils étaient à peine audibles: on aurait dit qu'ils venaient des profondeurs les plus enfouies et les plus lointaines, mais aussi les plus obscures. Cette chaleur froide, ces brasiers effroyables, ces cris déchirants un silence inquiétant... Géhenne infernale, laissant échapper le rire méphistophélique du maître des lieux... Des images vinrent troubler la noirceur et l'ombre des lieux. Des images percutantes et paralysantes. Des images de mort. Des images de défaite. Des images du passé. Disharmonie, désordre, rires sataniques, vision trouble, je me sentais... Sombrer, entièrement et totalement dans la folie, me jeter à corps perdu dans ses bras brillant d'une noirceur malsaine. Et ce cauchemar éveillé me brutalisa. Ses sombres voix, dans la plus extrême des cacophonies, me brutalisèrent, et de leur haine voulurent me nourrir. Je tentai de la refuser, mais en vain.

Lorsque je rouvris les yeux, la réalité revenue à moi, je peinais à retenir cette rage enfouie en moi depuis cinq années. Mais c'était reparti: la venu de ce jeune homme m'avait fait reprendre conscience que j'avais un passé. Sa mentalité me rappelais cette femme que j'avais aimé. Cette femme avec qui j'avais voyagé. Alors que mes cauchemars, que les horreurs de mon passé sommeillaient en moi, il les avait raviver. J'aurais du le haïr pour cela, mais je ne pouvais lui en vouloir..

"Dis-moi, pour quelle raison devrais-je te laisser la vie sauve ?"

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MessageSujet: Re: Une rencontre forcée et inattendue    Une rencontre forcée et inattendue  EmptyDim 22 Juil - 13:05


Chacun de mes gestes avaient été calculés à l'avance. Mon plan ne pouvait être parfait mais j'avais assez combattu dans ma vie pour savoir qu'il serait efficace. C'est tout du moins ce que je pensais. Il s'avérai que mon adversaire, aussi gradé fut-il, était bien au-dessus de moi en termes de procédés. Fixant toujours l'énergumène dans le violet de ses yeux, je fus soudainement pris de violentes crampes au niveau de l'estomac. Sentant mon ventre se nouer de plus en plus intensément à chaque instant, je mis un certain temps à comprendre d'où venait cette terreur. Je n'arrivai plus à me mouvoir ! Tentant en vain de bouger ne serait-ce que ma main droite, rien n'y fit. Ne bouger ne serait-ce que d'un seul centimètre m'était à présent impossible. Un Genjutsu, c'était la seule explication. Mais quand l'avait-il activé ? Je n'avais jamais entendu parler d'illusions ne nécessitant aucun mûdras. Un éclair me traversa alors l'esprit : La fumée ! Il s'était servi de son onde de choc afin de masquer ses mouvements. Moi qui avait pris cette offensive comme un mauvais calcul de la distance, j'avais été stupide de sous-estimer mon adversaire. A présent, je le voyais lentement s'avancer vers moi. Le contact visuel ne se rompit pas, à aucun moment. Ce devait être nécessaire afin de garder le Genjutsu actif puisque je n'arrivai plus à le lâcher du regard. Au fur et à mesure qu'il se rapprochait, je sentais mes jambes se dérober. Etait-ce donc la fin ? Avais-je été vaincu aussi facilement ? Je ne pouvais plus m'en sortir. Il suffirait d'un coup de kunaï bien placé pour en finir rapidement.

Lorsqu'il fut alors assez près de moi, il leva sa main gauche. Je voulais fermer les yeux, échapper à mon destin, mais tel était fait le monde : Il fallait supporter ses choix, les encaisser sans rien dire. Une violente douleur me fit alors vaciller en avant. Mon ennemi venait tout juste de me frapper au niveau de la nuque. Une profonde affliction prit alors place dans mon coeur. Tout espoir volatilisé, un sourire resta néanmoins figé sur mon visage. J'avais enfin ma réponse : Non. On ne voyait pas sa vie défiler devant ses yeux avant de mourir. Ou alors peut-être était-elle trop insignifiante ? La souffrance que je ressentais à ce moment-là n'était rien face à la douleur qui arpentait ce monde terrifiant qu'était le nôtre et pourtant je n'arrivai pas à m'arrêter de repasser en boucle cette scène dans ma tête. Je me voyais déjà m'effondrer, inconscient sur le sol. Une force me retint alors contre mon gré. Durant un millième de seconde, je me sentis comme flotter dans les airs. Non, je ne montrais encore le blanc de mes yeux, j'étais plus fort que ça. Fixant droit devant moi, je vis alors mon ennemi reculer. Ecarquillant les yeux, je me rendis alors compte que mon corps venait de lâcher un râle rauque, dénué de toute humanité. Ce n'était pas mon adversaire qui reculait, mais bien ma propre personne qui flottait dans le vent. Le coup de pied qui m'avait frappé à l'abdomen m'envoya valser un peu plus loin. Sentant la douleur me ravager les côtes et le thorax, j'enlaçai alors mon propre corps et me roula en boule, comme pour me protéger. La douleur ne persista pas très longtemps, mais elle fut suivie d'un amer goût dans la bouche. Du sang.

Fixant désespérément mon adversaire, mes yeux en disaient long sur mon état d'esprit. Mon regard n'implorait pas le Dokukage de me laisser en vie, non, mais de m'achever pendant qu'il en était encore temps. Seulement, celui-ci débuta un discours dans le but de m'apprendre la vie. Ou plutôt de m'apprendre la mort. Chaque mot qui sortirent de sa bouche étaient criant de vérité. En mourant, je n'apporterai rien à ce monde. Je m'étais voilé la face comme un débutant. Posant une main par terre, je commençai à prendre appui sur celle-ci pour le soulever. La douleur se réveilla alors subitement de me fit à nouveau lâcher un cri. Mais il fallait que j'en fasse abstraction. Qu'est-ce que la douleur physique comparé à la douleur morale ? Je devais tenir bon. Je devais me battre. Je devais vaincre. J'allais lui donner une raison de me laisser en vie. A présent debout, je lui faisais face, luttant contre les ténèbres qui brouillaient ma vision. Levant un poing en direction du Dokukage, l'autre bras entourant toujours mes côtes, je montrai alors un sourire large dont les dents étaient parcourues de sang.


« J'entrerai dans ... dans la légende ... avec ou sans vous. Faites de moi votre serviteur et ... et je porterai le nom de ... Kurasa ... à travers le monde ! Faites de moi votre élève ... et je vous serai éternellement ... reconnaissant ! Faites de moi ... votre acolyte .. et je vaincrai pour vous ! »


Je ne savais plus ce que je disais. Sentant mon esprit petit à petit s'en aller, je n'allais pas tarder à m'évanouir. S'il fallait que je meurs, je voulais mourir en héros, et non pas en traître.

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MessageSujet: Re: Une rencontre forcée et inattendue    Une rencontre forcée et inattendue  EmptyLun 23 Juil - 6:57
Jeune, courageux, ou bien assez fou pour me tenir tête, le jeune shinobi, dont je ne connaissais pas même le nom, ou le rang, avait réussi à se relever, après une série de hurlements à la mort. Il était assez fort pour tenir encore debout, après deux simple coups qui auraient dû lui causer une perte de conscience ? Il savait qu'il allait mourir, mais pourtant il semblait vouloir être achevé rapidement. Je ne pouvais me permettre de le tuer: il était jeune, peut-être était-il puissant, et l'avenir s'ouvrait à lui. Donner la mort à une telle personne m'était désormais impossible. Luttant contre ma propre affliction, contre mon propre égarement, tentant, tant bien que mal de garder une certaine sanité d'esprit alors que la démence me gagnait.

*Est-ce donc là la force de la jeunesse ? L'ambition ? ...*

Mais son ambition était incomplète... S'il l'avait bel et bien, alors il ne se laisserait pas mourir. Peut-être mon jugement était-il faussé par ma déraison naturelle... Je ne savais que faire de lui, je ne pouvais plus le testé en son état actuel, mais le voir se relever m'avait convaincu de ne pas le renvoyer d'où il venait. Je ne savais quoi lui répondre, car son jugement était faussé par cette stupide conviction. Il avait tout à apprendre de la vie. Mais il allait comprendre qu'il lui faudrait bien plus qu'une pseudo force mentale pour s'en sortir. L'univers lui réservait une telle quantité de souffrances et de malheurs... mais il était jeune et insouciant, et les sermon d'un bohème de cent onze ans ne lui seraient pas utile désormais.

"Je ne veux ni d'un esclave, ni d'un messager, ni même d'une arme. Il est de ton devoir de ninja que de servir le village."

Après avoir marqué une courte pause, symbole d'une grande hésitation, je repris:

"Demain, à l'aube, à la vallée de l'oublie, devant la statue du RIkudou-Sennin. Pour le moment, je dois m'absenter, j'ai des choses à régler..."

Je voulais voir s'il en valait la peine. Il était un jeune homme intéressant, mais mon jugement était peut-être faussé par l'impression qu'il me donnait. Demain, serait le jour où il serait testé réellement. Pour le moment, la folie me gagnait, ma déraison m'emportait, je me sentais sombrer..

Je ne demande ni la pardon ni la miséricorde, ni la gratitude ni l'amour... Je ne demanderai pas son retour, mais seulement son souvenir. Quel triste sort de ne pas mourir, moi qui avait peur de la fin j'ai vu mourir les miens. La vie n'est qu'une longue perte de tout ce qu'on aime.. Affligeante déraison, futile espoir, sublime meurtrière. Je n'aspirais qu'à l'exécration, et mon égarement repris, de plus belle. Mon péché mon obsession, désir fou qui me tourmente, qui me tourne en dérision, qui me déchire et me hante. Hanter par d'éternels démons, se nourrissant de ma somptueuse affliction, je ne pouvais me permettre de vivre plus longtemps dans ces conditions. Bientôt, je partirai. Dans un futur proche, dans un avenir où règneront voyage et méditation, je retrouverai la source de mon existence et mes valeurs d'autrefois. Je tiendrai ma promesse: ne jamais cesser de voyager avant d'avoir trouvé ma patrie véritable. Kurasa n'était qu'un pion, Kurasa n'était pas la cité de mes rêves, Kurasa était l'aboutissement de plusieurs décennies d'attentes et de travail acharné, et Kurasa, sera ma plus grande arme.


ps: sorry pour la qualité de merde, là j'ai du faire un post entre 08h 40 et 08h55 parce que je dois me barrer au boulot, j'ai même pas eu le temps de faire la mise en page, de corriger mes fautes et de soigner mon écriture. Bref, l'essentiel y est.
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