Je suis né lors de la saison du feu durant cette période, rares étaient les nourrissons qui survivaient à la température . Je n'étais pas sensé n'être à cette aussitôt dans l'année, un enfant prématuré et maigrichon dans un monde aussi hostile était encore moins destiné à une vie longue. Mais pour tant après des mois de pleurs et de sécheresse j'étais toujours là. Vint ensuite la saison de la terre puis du vent, de l'eau et enfin de la foudre. La première année est toujours la plus dur c'est ce que se disaient mes parents. Et pourtant durant les quatre années qui suivirent j'évitai la mort plus d'une fois.

Lorsqu'un jour lord d'un tremblement de terre notre unique armoire s'effondra sur le nourrisson que j'étais, mon petit corps trouva pile la place dans une étagère et lorsque mon père souleva l'épais meuble sans trop d'espoir il ne put que pousser un ouf de soulagement en me voyant intacte. Durant la saison chaude les incendies étaient courants et lorsque mon lit pris feu alors que je dormais paisiblement je ne dus pas ma survit qu'à l'odorat développé de ma mère qui me sauva des flammes du lit après avoir senti le bois brulé. La foudre s'abattit sur nous, nous dûmes faire face à des inondations et des tempêtes arrachant les maisons alentour. Chaque jour des hommes mouraient, ils avaient beau être solides, la nature ne leur laissait aucune chance. Tous les soirs, ma mère, mon père et mon frère imploraient l'âme du rikudo, bien que décédé il y ait des décennies, de nous épargner.

Nous étions une humble famille de descendants de marchande venue s'établir au village de Tami. L'une des choses les plus importantes pour mon père fut mon entrée à l'académie, ses rêves de ninja s'étaient étouffés avec une grave blessure à l'épaule le privant de son bras durant son cursus et l'empêchant d'atteindre gloire et renommer. L'accueil des étudiants est un évènement solennel, les élèves sont appelés un par un et ratissent à travers divers classes. D'une quinzaine d'élèves de tout âge. J'étais assez jeunes lords de mon entrer et cela me valut quelques embêtements auprès des élèves plus âgés et des redoublants un peu débile. J'étais doué on ne pouvait pas le contredire, mais j'éprouvais un dégout prononcé pour le travail. Je ne travaillais pas chez moi et n'exécutais aucun entrainement donné par nos senseis. Participé en classe n'était pas quelque chose que j'appréciais spécialement et je passais la plupart de mon temps a discuté avec un petit groupe d'amis que je m'étais fait.

L'année passa vite, trop vite quand j'y pense. Lors du dernier mois de l'eau, avaient lieu les examens les plus douer devenaient directement genin et les autres passeraient une seconde année en académie. Ceux qui étaient déjà en seconde année redoubleraient cette année en cas d'échec. Les nouveaux genins rencontraient le conseil a après avoir été choisis et recevaient un Sensei après avoir été séparés en plusieurs groupes. Notre Sensei nous appela dans l'ordre alphabétique je passai donc parmi les premiers, ce qui fut plutôt stressant. Je réussis aisément les exercices physiques, ainsi que l'exécution des techniques de bases. Tout se passait donc bien jusqu'au moment où pendant le questionnaire qui clôturait l'examen l'examinateur me demanda quel était mon rythme de travail . Leur mentir ne servait à rien et pourtant je répondis sans hésitation qu'il était régulier.

Il me regarda de son oeil perçant, il scrutait le moindre de mes mouvements, je tentai de le lui rendre , mais lorsque nos yeux se croisèrent je sentis une étrange pression qui me força à les baisser. Il prit ensuite la parole et avec sa voix étrangement grave, m'annonça que je devrais passer une seconde année à l'académie. Il m'expliqua qu'un ninja devait s'entrainer tous les jours, afin de devenir plus fort et que cela contait pour tout le monde. Je sortis de la salle un peu abattue. Je m'attendais à une réaction assez violente de mon père, il n'avait pas eu de cesse de me dire de m'entrainer et je ne l'avais pas écouté. Lorsque j'arrivai chez moi je n'eus droit qu'à un "et Toc" que mon père me lança avec le sourire et là tout fut fini.

L'année suivante passa tout aussi vite entre les entraînements et les cours je ne vis pas les jours passés et ce n'est que lorsque les examens commencèrent que je compris que c'était déjà la fin. Comme pour la première année je réussis tous les exercices sans problème et je me retrouvai rapidement face à l'examinateur pour répondre à son fameux questionnaire. J'avais été bien plus sérieux durant cette année, les questions défilèrent jusqu'au moment où il me demanda mon rythme d'entrainement. J'eus la même réponse et je fis une nouvelle fois face au regard perçant de l'homme. Cette fois il hocha lentement la tête et me tendit mon bandeau.

Dès le lendemain je rencontrai dans une entrevue le conseil du village, elle fut plutôt courte et après mettre présenté, je me rendis aux côtés des autres jeunes genin. Après quelque temps nous fûmes séparés en petit groupe et envoyé dans des salles individuelles. Un homme se présenta à nous, il nous expliqua qu'il serait notre sensei pour les prochaines années et qu'il essayerait de nous transmettre son savoir. Après nos êtres présentés un à un, notre entrainement commença.

En cinq ans Nous découvrîmes un tout autre monde, celui des ninjas. Plus sombre, mais aussi plus beau. Fait de nouveau paysage et de rencontres. Puis vint le jour où nous d'eûmes choisir un nouveau sensei, qui nous guiderait dans une zone encore plus profonde du monde ninja. Je restai avec le même sensei, nous avions une affinité et une complicité naturelle que cet homme repéra tout de suite, il décida de me prendre comme élève et de me transmettre son savoir et son expérience. Je développai avec lui un style de combat qui m'était propre. Je devins en quelques années un bon combattant à moyenne distance et au corps-à-corps. Mais ce fut au cours de longues discussions sur la vie que j'entretenais avec lui qu'il put me transmettre les choses les plus importantes. Je l'écoutais me décrire la force d'un peuple face au puissant et l'avidité qu'engendrait le pouvoir. Il parlait avec ferveur de notre politique et vantait fanatiquement la beauté de la diplomatie. Il m'enseigna la valeur de chaque vie et à respecter mes alliés comme mes adversaires. En huit ans je pus à ses côtés forgés mes opinions politiques, mon style de combat et ma façon d'appréhender le monde.

Après ces huit belles années j'étais devenus un ninja bien plus fort, mais aussi un homme plus sage. Lorsque nous nous séparâmes j'étais prêt à affronter le monde ninja.