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 Présentation du Loup : Akira Honnou

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Akira Honnou
Akira Honnou


Messages : 3
Date d'inscription : 16/08/2012


Présentation du Loup : Akira Honnou Vide
MessageSujet: Présentation du Loup : Akira Honnou   Présentation du Loup : Akira Honnou EmptyJeu 23 Aoû - 16:31
Honnou Akira
Présentation du Loup : Akira Honnou Images?q=tbn:ANd9GcTfz-ao_-XoCH1rhSwItYrwP--YfYT7F4_b0tFPKXwGtS90lBvi
Taille : 1m77
Poids : 70

Age : 19 ans
Village : Shashin
Rang : jônin voir jônin supérieur si vous m'en jugez digne
Affinité(s) :
Spécialité(s) : Kekkei Genkai & Ninjutsu Irou

Code du Règlement :
Descriptions


Akira Honnou est un jeune garçon de 19 ans plutôt grand et fin. Il possède un visage aux traits bien dessinés, un long nez fin, une bouche pleine et des oreilles légèrement plus pointues que la moyenne. Ses yeux sont semblables à ceux, plus bestiaux qu'humains, de son clan et le tatouage de ce dernier figure sur les joues du jeune garçon. Lorsqu'il est en colère, ses lèvres se retroussent pour laisser découvrir une dentition blanche et dangereuse, aux canines acérées. Sa tignasse noire est composée de mèches s'hérissant majoritairement sur sa tête en quelques pics désordonnés, certaines mèches retombant négligemment sur son front. Il est proportionnellement bien bâti, son corps pouvant donner matière à contempler à ces demoiselles. Son torse musclé se termine par des abdos bien dessinés, et ses bras longs et fins à l'apparence nullement fragiles sont bels et bien puissants. Ses jambes, quant à elles, sont longues et musclées, lui prodiguant la puissance nécessaire pour se déplacer aussi vite et aussi bien qu'il le peut. Il est habituellement vêtu d'un t-shirt surmonté d'une veste noire et d'un jean foncé. Bien que l'impression soit familière chez tous les membres de son clan, dès qu'on pose ses yeux sur lui on ne peut nier le fait que tout en lui respire l'Instinct et la Bête.

Cependant, malgré le fait qu'il dégage indéniablement cet aura bestiale, Akira est un jeune homme gentil, dans la mesure du possible pour un shinobi et ne cautionne aucunement la violence et la méchanceté gratuite. Il a un sens de la justice très poussé. Mais pour autant qu'on en sache, il ne bronche jamais devant une bonne baston. Bien qu'il ne soit pas agoraphobe, il n'aime pas particulièrement le fait de se retrouver dans une foule, là où les odeurs et les bruits sont bien trop nombreux et se sent donc mal à l'aise et vulnérable. Il préfère de loin la nature, la forêt, ou ses sens lui communiquent des choses bien plus agréables. Comme les loups, il possède un fort instinct, et même si c'est rare, réagis violemment à la surprise et est sensible aux marques de provocations. Ses instincts sont plus lupins qu'humains sur certains points, et il savoure la chasse et la traque et bien d'autres choses peu communes à l'humanité. Bien évidemment, comme tous les membres de son clan, il est d'une loyauté sans pareil, tout du moins si les idéaux de ses dirigeants ne rentrent pas directement en conflit avec les siens. Malgré le fait qu'il ne soit pas exactement comme les autres, il n'a pas trop de mal pour s'adapter dans la société grâce aux quelques avantages qu'il a reçu. Il n'aime pas les mensonges et méprise l'humanité pour cela, mais il a appris à manipuler la vérité à son avantage.

Il est toujours accompagné de son fidèle loup, Shirotsuki, au pelage blanc comme la neige. Un énorme loup à la fourrure dense qui cache bien ses muscles puissants. Un loup loyale et dévoué, seul réel membre de sa "meute". Tous deux partagent un lien au-delà de l'imaginable, résultant des diverses expériences exécutés sur Akira, et n'ont aucun mal à se comprendre même sans se parler. Ce qui leur offre une harmonie plus que bienvenue pour le timing de leur attaque.
Histoire

Chapitre Premier : Captivité

Froid...

Qu'est ce qu'il faisait froid ici. Je frottai mes membres frêles afin de les frictionner un peu, histoire de ne pas mourir de froid. Mes haillons ne constituaient qu'une faible défense face au froid environnant. L'obscurité recouvrait la petite pièce où je me trouvais, cependant elle n'avait jamais constitué une gêne pour ma vision plus qu'humaine. Je venais de me réveiller dans ce qu'on pouvait appeler ma "chambre", et Shirotsuki, mon loup blanc, était pelotonné à mes pieds en une petite boule de poils blanche. Son estomac se soulevait au rythme de sa respiration lente et somnolente, et je restai la quelques moments à écouter les battements de son cœur et profité de son odeur musqué et rassurante. Ma chambre donnait sur un long couloir très faiblement éclairé dont Shiro et moi n'étions pas les seuls occupants, séparés des autres que par une porte constituée de barreaux. Je me levai et allai reniflai l'air ambiant pour déterminer qui était dans sa chambre. Je reniflais l'odeur de plusieurs de mes voisins de chambre, certains empestaient la peur et le désespoir à plein nez. Des odeurs tout à fait nauséabondes, je pouvais vous l'assurer. Cependant la peur, sauf la mienne, avait toujours exercé un attrait étrange sur ma personne. Comme d'habitude, mon voisin direct était en train de marmonner des paroles incompréhensible même pour des oreilles aussi fines que les miennes. A l'autre bout du couloir, un homme faisait les cents pas dans sa cellule. A part ça, seule la respiration des occupants du couloir venait perturber le silence presque mortuaire qui régnait ici.

Je m'appelle Akira Honnou, du clan Honnou de Shashin et j'avais neuf ans. Et comme vous l'auriez compris, je n'étais pas un enfant comme les autres qui gambadait dans les plaines du pays avec les autres membres de son clan, savourant les effluves d'une dite liberté. Je ne connaissais ni ma mère ni mon père, ni aucun membre de mon clan. Et je n'avais connu pour seule maison que les couloirs froid de ce laboratoire. Oui, j'étais un de ces sujets d'expérience issu de laboratoire, et alors ?!
On m'avait raconté que ma mère était morte à ma naissance, et que mon père fou de chagrin s'était isolé de son clan, m'apportant avec lui. Quelques jours après il était mort, et j'avais été retrouvé par un de ces chercheurs de laboratoire, gisant sur l'herbe, pas un pleur ne s'échappant de mes lèvres.

J'aurais pu, comme certains que j'entendais chuchoter à quelques dizaines de mètres de moi, me plaindre sur le fait d'avoir été un sujet de laboratoire. Cependant les expériences qu'ils avaient effectués sur moi n'avaient eu, que je sache, que des effets bénéfiques sur ma personne. Mon clan était connu pour sa proximité avec l'espèce canine et était réputé pour ses talents de traqueurs, mais ce shinobi chercheur qui m'a trouvé à voulu faire de moi un être spécial parmi mon clan. J'étais génétiquement modifié, et cette modification consistait au fait qu'ils avaient intégré à mon patrimoine génétique des gènes de loups ninjas. J'étais de ce fait plus bestial et plus lupin qu'aucun de mes congénères ne le seraient jamais. Et ces modifications avaient apporté avec elles des dons qu'aucun de mes semblables ne possédaient. Une ouïe et un odorat aussi fins que les loups, donc plus élevés que la moyenne chez mes congénères, une vue nocturne qui réagissait au moindre mouvement à la périphérie de ma vision, et un instinct non-négligeable.

De ce fait, tels les canidés, je pouvais flairer non seulement les pistes odorantes mais aussi les arômes de la plupart des émotions : peur, colère, bonheur, surprise, douleur, le désespoir ect...et la mort. Bien que cette dernière n'était pas à proprement dit une émotion, elle avait une odeur des plus putrides. De plus je n'avais aucun mal à entendre la respiration des gens et le battement de cœur des personnes qui m'entouraient. Avec moi, les chuchotements et les conversations privées n'avaient plus rien de privés, ce qui m'avaient valu quelques réprimandassions d'ailleurs. Mon instinct de loup m'incitait à la prudence, et j'étais sensible au moindre petit mouvement s'opérant dans mon champ de visions, et ma vue en partie lupine me rendait moins sensible aux effets de l'obscurités que sur une vue purement humaine. C'est à dire que je voyais presque aussi bien la nuit qu'en plein jour. Presque. Et somme de tout, je n'avais jamais eu aucun mal à comprendre le langage canin et donc aucun mal à communiquer avec eux. Du coup, je n'avais jamais eu à me plaindre du sort que j'avais subi.

Je sentis plus que je ne vis Shirotsuki s'approcher de moi. Je m'accroupis et lui caressai la tête, tandis qu'il l'inclinait pour que j'atteigne ce point derrière l'oreille qu'il aimait tant. Il me lécha la joue, là où figurait mon tatouage de clan en forme de croc et je lui souris. Il tendit les oreilles vers l'avant, et comme moi plus tôt, renifla les odeurs qui nous parvenaient. Il remua faiblement la queue et s'éloigna de la porte de notre chambre sans un mot de plus. Me retournant silencieusement, je me préparai à sauter sur lui pour entamer notre petite bataille quotidienne. Je fléchis mes jambes un peu plus et sans prévenir, je sautai sur lui. Et comme toutes les autres fois, il n'eut aucun mal à esquiver mon assaut d'un bond et revins à la charge de suite. S'en suivit une longue bataille agrémenter par des jappements et des claquements de dents qui retentissaient non loin de mes membres. Je finis par m'effondrer au sol en riant aux éclats, seul son joyeux dans ce couloir de la mort, Shiro reprenant son souffle à côté de moi pendant que sa queue foutait l'air joyeusement. Shiro et moi partagions une connexion spéciale, car les gènes de loup que l'on m'avait implanté venaient de sa mère. Bien plus qu'un simple frère de meute, il était un peu comme mon propre frère, mon vrai frère.

La porte grinça à l'autre bout du couloir, interrompant notre petite scène et laissant filtrer quelques raies de lumières. Le corps de Shiro se figea et il tendit une oreille vers le bruit. Cependant, le courant d'air engendré par l'ouverture de la porte nous apporta l'odeur très reconnaissable de l'un des chercheurs. Et je me mis à frissonner de terreur, imiter par Shiro. C'était Raki, un grand mec blond et très costaud, aux traits un peu bourrinés et au sourire diabolique. Il dégageait des effluves épicés, toujours recouvert par l'odeur significative du sang et de la mort. Ce sang, n'était jamais le sien. Mon jeune loup poussa un gémissement de terreur et d'anxiété et je le serrai contre moi.

Tout le couloir fut soudain emplit des effluves de la peur de ses différents occupants ; fou serait celui qui n'aurait pas peur de Raki. Nous écoutâmes attentivement ses pas, tandis que son odeur se rapprochait de notre cellule, et nous priâmes silencieusement qu'il dépasse notre petit havre sans s'arrêter. Mais peu importe qui était chargé de recevoir nos prières, il ne sembla pas percevoir celle ci, et les pas de l'homme blond s'arrêtèrent juste devant notre chambre. Je me repliai contre moi-même, Shiro au creux de mes bras, tentant vainement de nous rendre invisible aux yeux de l'homme. Mais celui ci braqua son regard bleu et froid droit dans le mien, et un frisson parcourut mon échine. De sa voix grave et forte, il nous interpela.

- Hey les louveteaux, dit-il d'un ton moqueur, c'est l'heure de votre entraînement. Voyant qu'on ne bougeait pas, il reprit d'une voix plus sérieuse ponctué par une nette pointe d'agacement. Ne m'obligez pas à venir me chercher, sinon ça va mal se passer !

Bougeant de conserve, nous sortîmes de la cellule et passâmes devant Raki. Si j'avais été un loup, mes oreilles auraient été plaqués sur mon crâne et ma queue entre les jambes...Comme l'étaient d'ailleurs ceux de Shirotsuki. Je fis le plus grand des efforts pour éviter de respirer par le nez afin d'éviter les arômes putrides qu'il dégageait, respirant par la bouche. Shiro n'avait pas la chance que j'avais cependant.
Le grand blond nous mena à travers les couloirs peu éclairés du laboratoire jusqu'à ce qu'on débouche dans une grande salle bien éclairée. Je plissai quelques secondes les yeux afin de supporter la soudaine clarté, et laissai mes autres sens identifier le terrain pendant ce laps de temps. Seule une autre personne, à l'odeur florale et féminine reconnaissable entre toutes occupaient la pièce. Tia, ma protectrice, ne se tenait qu'à quelques mètres de moi. Depuis aussi longtemps que je m'en souvienne, elle avait pris soin de moi et de Shirotsuki, et m'avait appris l'art de confectionner des médicaments ainsi que les bases du ninjutsu médical. Même les yeux fermés, je pouvais deviner ses yeux vert bienveillants posés sur moi et ses cheveux d'un blond vénitien, vêtue de sa traditionnelle robe blanche de chercheuse ouverte sur un corset et une jupe.

Il y avait bien d'autres odeurs, mais elles n'étaient pas récentes et seul nos trois cœurs battaient dans la pièce où nous nous trouvions. Je percevais aussi les effluves de plantes, d'arbres et de terre. J'ouvris les yeux et découvris une végétation qui s'étendait sous mes pieds. Cela ne me choquait pas contrairement à ce qu'aurait pu penser la plus part des gens. Une forêt dans un labo, c'est pas tous les jours qu'on en trouvait. Et pourtant, je m'y attendais en quelque sorte.

On m'avait appris les bases de l'art ninja dès mon plus jeune âge, et dans le même temps l'art du combat. Je m'étais révélé très doué pour ces deux choses, ce qui les avait poussé à me faire subir un entraînement un peu plus poussé dès l'âge de 6 ans. En très peu de temps, j'avais appris les techniques ninjas de bases, j'avais mis en place assez rapidement mon propre style de combat. Peu de temps après, on m'avait appris les techniques de bases de mon clan en m'expliquant le principe. J'avais un esprit assez vif et les techniques simples ne me posèrent aucun problème. Cependant pour les jutsus un peu plus compliqué, il allait me falloir un membre de mon clan pour me montrer le mouvement.
Et au fil des entraînements, ils avaient pris l'habitude de me faire combattre contre différentes personnes sur des terrains différents. Afin de m'habituer à me battre dans toutes les conditions. Mais aujourd'hui était la première fois que j'allais me battre dans la forêt, et cela m'inquiètait légèrement. Je n'étais pas habitué à cet environnement, et je ne savais pas ce qu'il en était de mon futur adversaires, alors l'appréhension me gagna. Reniflant mon sentiment d'inquiétude, Shirotsuki vint se coller contre moi en signe de réconfort.

Peu de temps après, j'entendis au fond de la forêt artificielle une porte s'ouvrir. Une puissante odeur masculine se répandit à travers les arbres alors que je ne voyais même pas encore mon prochain adversaire. Il n'était pas encore adulte, mais n'en était pas très loin. Sans autre forme de procès, Raki fourra un kunai dans une de mes mains et me poussa vers l'inconnu. Et je ne manquai pas d'apercevoir la brève lueur d'inquiétude dans le regard de Tia. J'inspirai bien profondément pour nourrir mes sens du paysage m'environnant et m'en imprégnai tandis que l'homme en face de moi avançait d'un pas assuré vers moi. Il ne me voyait pas encore, et moi non plus, mais quelque chose me disait que ce garçon débordait d'une confiance en lui sans pareil. Un sourire narquois étira mes lèvres. Si il me sous estimait, il allait être surpris. Mais si il était si sûr de lui, c'est qu'il devait bien se débrouiller... Qu'en penser ?

Il sorti du couvert des arbres d'un pas aussi assuré qu'arrogant, lançant négligemment son kunai en l'air du bout des doigts à plusieurs reprises. C'était un grand mec brun au physique banal qui devait avoir un peu moins d'une dizaine d'année de plus que moi. Rien de particulier à dire là dessus. Et lorsqu'il me vit, son sourire plein d'arrogance s'étira un peu plus sur ses lèvres. Cette arrogance commençait sérieusement à m'agacer. Je raffermit ma prise sur le kunai dans ma main droite et me tins prêt à l'attaque, les jambes légèrement fléchies. D'un regard, j'intimai à Shiro qui retroussait déjà les babines de rester à l'écart lors de ce combat. Mon adversaire s'arrêta quelques secondes pour m'examiner et son regard semblait dire "Qu'est ce qu'un gamin et un louveteau font devant moi ?" Puis sans autres mondanités, il fondit sur moi dans un tourbillon d'attaques tranchantes.

J'avais beau être plus jeune que lui, ma vitesse n'avait pas a envié la sienne et j'évitai sans encombre ses attaques. J'avais basé mon style de combat sur l'économie d'énergie, et j'évitais ses mouvements sans faire de gestes inutiles. Mes sens m'y aidaient grandement d'ailleurs. Au bout de quelques attaques, son sourire imbécile s'effaça pour laisser place à la surprise et à l'agacement de ne pas pouvoir me toucher. Et au bout de quelques autres assauts, il s'écarta de moi dans un bond et opta pour une autre tactique. Tactique qui consistait à se fondre dans la nature environnante pour m'attaquer par surprise. Aussi inutile que l'autre à vrai dire, car je n'avais aucun mal à percevoir ses pas, sa respiration, ou encore son odeur. Il était peut-être invisible à mes yeux, mais il ne pouvait pas tromper mes autres sens. Mais vu qu'il ne semblait pas au courant, je n'allais pas le lui informer. Je balayai du regard les environs, en faisant bien attention à ne pas m'arrêter sur l'endroit où il s'était immobilisé. Quelques secondes après, alors que mon regard continuait son inspection, il se décida à fondre sur moi.

Sans crier gare, je me jetai en même temps sur lui. L'expression de surprise qui passa sur son visage fut presque comique. Il lança un coup circulaire rendu maladroit par la surprise, et je l'évitai en me baissant. Puis ce fut à mon tour d'attaquer. Mon premier assaut lui infligea une coupure superficielle sur le torse. Et alors qu'il reculait, je continuai mon assaut, le noyant sous une pluie de coups. Et à chaque erraflure, à chaque goutte de son sang versé, le côté bestial en moi ressortait un peu plus. Il était devenu bien plus qu'un simple adversaire, il était devenu ma proie. Et au fur et à mesure que les coupures fleurissaient sur son corps, l'odeur de sa peur et celle du sang emplirent l'atmosphère. Ne lui avait-on jamais dit que la peur était mauvais pour celui qui se trouvait en face d'un prédateur ? Car au fond, c'est ce que j'étais : un prédateur.

Je fis mine de frapper au niveau de son ventre et au dernier moment, je m'accroupis pour effectuer un balayage circulaire. Il réagit comme je l'espérais à la feinte et ramena ses bras au niveau de son estomac afin de se protéger alors que ma jambe commençait déjà à fauché les siennes. Il décolla du sol, et sans attendre j'effectuai une vrille pour lui enfoncer mon talon dans son estomac. Il s'écrasa au sol et tout l'air fut expulsé de ses poumons. Je pris appui sur son corps pour effectuer un salto arrière et me positionner sur le tronc d'un arbre afin de mieux pouvoir sauter sur lui. Lorsqu'il fut presque relevé, je pris impulsion sur l'arbre et fonçai sur lui. Alors qu'il tentait tant bien que mal de se relever sur un coude, je le plaquai violemment sur le sol et je placai le kunai sous sa gorge en exerçant une légère pression. Plus aucune trace d'arrogance ne marquait son visage. Et c'est à ce moment là que le grand blond sadique apparut à mes côtés et me saisis le col.

Pris par surprise et sans réfléchir, je me tortillai en tentant de frapper ce que j'avais alors pris comme une nouvelle menace, et mon kunai entailla son avant bras. Il ne broncha même pas et tonna de sa voix qui roula comme le tonnerre et me fit m'arrêter net :

-Ca suffit ! Le combat est terminé !

Cependant je pouvais apercevoir dans son regard l'étrange amusement qu'il ressentait et...de la fierté ? Etait-il "fier" de moi ?! Je perçus un léger soupir de soulagement qui provenait assurément de Tia, mais je n'eus pas le temps de me retourner ou de me questionner plus avant que l'on me ramène à ma chambre. Shirotsuki, qui avait pris la peine de s'allonger gracieusement sur le sol tout en regardant notre combat, se leva rapidement et vint nous rejoindre. Un retour à l'obscurité s'annonçait, une obscurité pas si obscure que cela...

Chapitre Second : Liberté

Je fus réveillé par des éclats de voix provenant de derrière la porte du couloir. Une discussion animée avait lieu et je ne parvenais à saisir que quelques brides de cette discussion. Pelotonné contre moi, Shiro s'agita faiblement puis leva la tête vers moi, ses oreilles pointées en direction du bruit. Lui caressant les poils de sa fourrure, je me tournai moi aussi vers le bruit.

-Ils sont bruyants, hein ?! Murmurai-je à son oreille. Les autres ne les entendent surement pas...

Je ne savais pas si c'était le jour où la nuit, ici tout était décallé. Nous dormions quand nous étions fatigués, mangions quand on nous donnait à manger et c'était tout ce qui comptait. Qu'il fasse jour ou nuit ne rentrait pas dans nos priorités. Et à cet instant, une bonne partie des mes voisins étaient en train de dormir. Le sifflement ténu de leur respiration ne trompait pas...Ni les effluves de bave grandissantes. Je fourrai mon nez dans la fourrure de mon frère de meute et inhalai son odeur pour couvrir les autres flagrances qui montaient.

C'est à ce moment là que la porte s'ouvrit. D'un mouvement brusque, je me relevai et Shiro fit de même. Nous flairâmes l'air, mais l'odeur qui nous parvenait nous était inconnue totalement. Et croyez moi, ma mémoire olfactive était infaillible. Le bruit de ses pas se rapprochait de notre cellule, et cette fois ci je ne pris même pas la peine de prier, car toutes prières étaient veines et j'avais appris à ne compter que sur mon loup. Et comme je le pensais, il s'arrêta devant ma cellule et nous chercha des yeux dans l'obscurité. Il était plutôt grand et mince, et ses cheveux s'élevaient en pics soigneusement désordonnés sur sa tête ; il inspirait confiance, mais j'avais appris au fils du temps à me méfier de comment les gens apparaissaient à l'extérieur. Sa vue à lui par contre ne lui permettant pas d'y voir aussi claire que la mienne, et il mit de longues secondes avant de planter ses yeux dans les miens, ce qui n'était pas plus mal. Un sourire bienveillant se dessina sur ses lèvres et il m'interpela.

-Tu ne voudrais pas que je réveille tes voisins parce que tu m'auras obligé à parler plus fort, si ? Rapproche toi de moi Akira.

Toujours un peu méfiant, je sortis de mon lit et posai mes pieds nu sur le sol froid. J'avançai d'un pas mesuré, reniflant l'air et prêtant l'oreille pour essayer de déterminer ce qu'il me voulait. Mais son arôme ne trahissait rien et les battements de son cœur étaient tout aussi normaux. Je continuai de m'approcher jusqu'à me trouver assez proche de lui pour qu'une oreille humaine puisse percevoir ses paroles sans qu'il hausse la voix, mais je tâchai de me mettre hors de portée de son bras. Il ne nourrissait peut-être aucune animosité à mon égard, mais mon instinct de loup me poussait naturellement à rester hors de portée d'attaque. Et d'une voix neutre je lui fis remarquer :

-Même si vous aviez murmuré, je vous aurais de toute manière entendu.

Il partit d'un rire joyeux qui résonnait jusque dans sa cage thoracique, et malgré moi je ne pus m'empêcher de sourire. Un sourire qui anima un peu mon visage et qui utlisait des muscles dont je n'avais pas l'habitude. Il se reprit quelques instants après, mais sur son visage subsistait un sourire qui n'avait rien de faux, vestige de son éclat de rire. Alors, il ouvrit grand ma cellule et me fit signe que je pouvais sortir. Je le regardai alors incrédule, et il dut percevoir toute l'étendue de l'interrogation dans mon regard car il ajouta :

-Tu es libre. Tu peux sortir de ces couloirs lugubres. Tu es l'un de nos meilleurs éléments et il est à présent temps que tu intègres la vie. Ce que tu devras faire par toi même. Il eu une pose pour me laisser assimiler l'information et reprit. Allez p'tit loup, vas y, et deviens un shinobi digne de ce nom.

J'avais longtemps imaginé dans ma tête le jour où je sortirais d'ici, mais jamais, au grand jamais je n'avais pensé que ça se passerait ainsi. L'étonnement et la gratitude devait se lire sur mon visage car il pouffa encore de rire et m'invita à sortir de ma cellule. Toutes ces journées passer dans une relative obscurité, à supporter les geignements de mes voisins, et c'était peu dire que certains ne sentaient pas toujours la rose, à subir des tests concernant mes capacités régulièrement...Tout cela était fini ? Une larme roula sur ma joue et je regardai mon libérateur en hochant la tête, ne savant que dire d'autre pour le remercier. Et sans me retourner, je commençai à courir aussi vite que je le pouvais, suivi par Shiro qui poussait des jappements heureux. Cependant je n'avais fait qu'une quinzaine de mètres que je m'arrêtai brusquement avant de me retourner pour m'adresser à mon délivrateur.

-Où...où est Tia ?

-Ne t'en inquiète pas, vas y, me dit-il.

Une vague de tristesse nous envahit, Shirotsuki et moi. Aussi bizarre que cela puisse paraître, je ne voulais pas partir sans lui dire au revoir. Elle était ce qui se rapprochait le plus de la figure maternelle pour nous et la quitter me faisait mal au cœur même si cela signifiait quitter cet endroit.
De nouvelles larmes coulèrent et je repris ma course effrénée. J'allais sortir de cet endroit...Mais d'abord j'allais trouver Tia pour lui dire aurevoir. Prenant peu à peu de la vitesse, je me mis à quatre pattes pour accéder à ma vitesse de croisière. C'était chose commune pour les membres de mon clan de courir ainsi, m'avait-on dit la première fois que j'avais instinctivement pris cette attitude pour augmenter ma vitesse. Je flairais fréquemment l'air et le sol pour essayer de trouver la moindre trace de ma protectrice. Et mes efforts furent rapidement récompensés.

A une intersection quelconque, j'humai soudainement son odeur florale, assez récente ; elle datait de moins d'une heure. Sans me poser de question et sur une main, comme un loup le ferait sur un coussinet, je pivotai lors de ma course pour prendre la direction que m'indiquait ces effluves qui m'étaient si familières. Au bout d'une vingtaine de minutes de courses, je sentis qu'elle était proche. Mais je sentais aussi quelque chose d'autre. De l'air frais. Pas celui qui circulait dans les couloirs froids d'où je venais, mais celui de dehors. Un air qui apportait avec lui des senteurs qui promettaient tant de choses. Alors c'était donc ce que voulais dire l'homme quand il m'avait dit de ne pas m'inquiéter ? Parce qu'il savait que Tia m'attendait au bout du tunnel ?

-Tia ! Criai-je, repris en cœur par les aboiements de Shiro.

Mon appel résonna sur les parois du couloir, et quelques secondes plus tard me parvint en retour le rire si chaleureux de celle qui veillait sur moi. J'étais de nature réservée, mais mon esprit semblait l'avoir quelque peu oubliée au vue de ces proches adieux. Lorsque je la vis, elle était accroupie et ses bras grand ouverts nous invitaient à nous y installés confortablement. Ce dont nous nous privâmes pas. Et sans mot dire, nous restâmes quelques minutes ainsi, profitant de cette dernière étreinte avant de nous quitter. Enfin, nous nous écartâmes l'un de l'autre et nous regardâmes. Ma gorge était bien trop serrée par l'émotion pour que je puisse prononcer le moindre mot, et Shiro poussait de petits gémissements tristes. Puis Tia planta son regard vert dans le notre, sa main reposant sur nos têtes respectives.

-Prenez soin de vous les p'tits loups..

Et elle ne dit rien de plus. C'étaient ses mots d'adieux. Un pincement au coeur, un dernier hochement de tête et nous nous retournâmes pour entamer notre course vers la liberté...

La forêt se révéla un environnement accueillant pour les prédateurs que nous étions. Très vite, nous nous adaptâmes à ce nouveau foyer, nous reposant sur nos sens et nos habilités de ninjas afin de trouver notre nourriture et tout ce dont nous avions besoins. Mes connaissances en ninjutsu médical nous furent très utiles et rapidement nous prîmes goût à la chasse. A deux, nous ne pouvions chasser que des lapins et des animaux ne possédant pas de forts gabaris. Les élans et compagnie représentaient donc des proies hors de portée pour nous. Les nuits de pleines lunes, nous hurlions comme une vraie meute de loups le feraient. Et nous vécûmes ainsi pendant longtemps. Longtemps jusqu'à ce que les membres de mon clan nous retrouvent.

Chapitre Troisième : Réunion Familiale ?

C'était un matin comme tous les autres pour Shiro et moi. Nous nous étions endormis sous le toit d'un abri rudimentaire, fait de quelques feuilles et des branches des plus grands arbres à disposition. Shiro était devenu un jeune loup, pas encore adulte mais sa taille avait considérablement augmenté malgré tout. Comme chaque nuit, nous avions dormi blottis l'un contre l'autre, profitant de la chaleur de nos corps afin de se protéger contre le froid.

Quelques heures après notre réveil, la pluie commença à tomber. Levant mon visage vers le ciel, je laissai les gouttes s'écraser et dégouliner sur moi. J'avais toujours aimé la pluie depuis que je l'avais connu un an plus tôt, et j'en avais toujours aimé l'odeur. Le son des gouttelettes s'affaissant sur le sol, sur la nature qui nous environnaient, constituaient une berceuse naturelle. Mais les odeurs persistaient moins longtemps en temps de pluie, et la mélodie de cette dernière pouvait couvrir des sons étouffés qui pouvaient être fatales.

Aujourd'hui était un jour d'entraînement pour Shiro et moi, peu importait le temps qu'il faisait. Et nous sortîmes des bois pour aller nous entraîner pendant plusieurs heures. Bien que nous ne soyons plus au laboratoire, nous avions vite compris qu'il allait falloir qu'on continue à s'entraîner pour pouvoir survivre plus tard. Mais pour survivre plus tard, il fallait déjà survivre maintenant...

En milieu d'après midi, alors que nous venions tout juste de terminer notre séance d'entraînement et que nous nous reposions près d'une rivière, nous perçûmes un groupe composé de trois individus se diriger vers nous. Ils étaient contre le vent, et ce ne fut que lorsqu'ils arrivèrent à une cinquantaine de mètres de nous que nous les avisâmes. Cinquante mètres, c'était vite fait pour un shinobi et même pas cinq secondes plus tard ils seraient déjà là. Ils respiraient tous les trois la violence et leur rires emplis de folie résonnaient dans la forêt. Ils nous attaquèrent.

Le premier qui sorti de l'abri que constituait les buissons et les arbres possédait une faux. Au moment où il me vit, un rire démoniaque s'échappa de ses lèvres et il fonça sur moi. Il donna un grand coup de faux horizontale, pensant me découper sans encombre, mais en vain. Je me baissai rapidement et le coup siffla en passant au dessus de ma tête. D'un bond je me retrouvai sur la rivière, en équilibre sur l'eau.
Les deux autres membres du trio fou rejoignirent le premier, et ensemble ils m'attaquèrent. J'avais peut-être appris à me battre depuis mon plus jeune âge, mais je n'étais pas non plus un Dieu et à très vite ils prirent l'avantage à trois contre un. De plus j'étais encore un enfant nom de nom !

Je fus rapidement acculé contre un arbre, et ce n'était que grâce à mes sens que j'étais encore en vie. Il fallait d'ailleurs que je pense à remercier le laboratoire pour ce don. Grâce à mes oreilles, je percevais le sifflement strident de leurs attaques, et mes yeux détectaient le moindre de leurs mouvements. Mais je n'avais pas le Sharingan du descendant du Rikudou, et mes possibilités étaient restreintes. Petit à petit, des entailles s'épanouirent sur ma peau. J'avais plus l'impression qu'ils jouaient avec moi plutôt qu'autre chose.
Resté à l'arrière pendant l'attaque, Shirotsuki tenta courageusement de détourner leur attention en mordant le bras de l'un de mes assaillants. Celui ci poussa un cri de surprise mais se reprit très vite en envoyant mon loup contre un tronc d'arbre d'un geste de bras. Empli de rage contre cet acte envers mon compagnon et saisissant l'opportunité que m'avait offert Shiro, je poussai sur mes jambes et passer au dessus du groupe, puis pris appui sur l'une des trois têtes pour me propulser vers l'endroit où avait atterri mon loup. Et pendant que j'effectuais ce mouvement, je perçus l'odeur de quatre nouveaux arrivants. Deux humains à l'odeur canine, et deux chiens.

Dans la panique de l'instant, je ne réfléchis à rien d'autre qu'au fait que je devais fuir avec Shiro, sinon nous allions mourir. Alors que je récupérais mon loup, je sentis plus que je les vis fondre sur nous. Instinctivement, j'entourai mon compagnon de mes bras et je le protégeai de mon corps. Mais ce n'était pas pour nous que les quatres nouveaux arrivants étaient venus. Sans un regard pour nous, ils foncèrent sur les trois shinobis qui nous avaient attaqués. Les deux hommes accompagnés de leurs amis canins se transformèrent en quatre tornades griffues dont il était impossible de distinguer le corps à l'intérieur et frappèrent de plein fouet les malfrats. Ensuite, tout se passa vite. Les trois malfaiteurs se retrouvèrent rapidement enchaînés entre eux. Puis en un coup de vent, mes sauveurs furent à mes côtés.

Ce n'est qu'après quelques minutes que nous nous rendîmes que nous faisions parti du même clan. Les deux acolytes étaient des frères jumeaux et la ressemblance était frappante : c'étaient les frères Sho et Jin Honnou.
Ils me ramnèrent avec eux au clan et me laissèrent seuls au sein de celui ci alors qu'ils allaient faire leur rapport au Kage. Je fis connaissance avec les membres de mon clan et je me présentai comme étant Akira Honnou. Ils virent tout de suite la ressemblance avec mes parents que je n'avais pas connu : j'avais selon leurs dires, les traits de ma mère et les cheveux de mon père. Bien qu'au début j'étais un peu méfiant et timide, très vite je m'intégrai et je vécus dès lors avec eux. Ils étaient devenus ma nouvelles famille.

Au fil du temps, ils se rendirent compte du fait que j'étais spécial et que je me révélais doué dans l'art du Konbijutsu Inu ainsi que dans l'art du Ninjutsu Irou. Ils m'envoyèrent à l'académie où je fus rapidement admis, et avec eux je continuai à m'entraîner aux différentes spécialités pour lesquelles j'avais un certain talent. Je montai rapidement en grade parmi les shinobis de Shashin et je créai mes propres techniques au sein du clan, techniques qui s'étaient révélées liées au expériences que l'on avait faite sur moi. Les missions forgèrent mon expérience du combat et plus tard je devins un valeureux ninjas sur lequel mon village pouvait compter. Shirotsuki était devenu un loup adulte et énorme qui m'arrivait à la taille.
Mais jamais je n'oubliai Tia et le laboratoire dans lequel j'avais vécu. Contrairement à ce qu'on pouvait penser, je ne les détestais pas. Au contraire. Je leur était reconnaissant d'avoir fait de moi ce que j'étais, et de m'avoir donné un pouvoir supplémentaire pour pouvoir protéger mon village et les gens qui m'étaient récemment devenus chers...
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Présentation du Loup : Akira Honnou

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